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À la convergence des époques, un voyage à travers l’Art et le Temps. 

Retour sur le plus grand cabinet de curiosités du monde !


Au TEFAF Maastricht, ce n’est pas tant l’air chargé d’histoire qui frappe quand on arrive, mais plutôt le ballet incessant de mécènes, collectionneurs, et curieux, tous avec le regard pétillant, d’envie ou de champagne, et parfois les deux. En foulant le sol de cette foire prestigieuse, j’ai rapidement compris que je n’étais pas seulement venu voir des œuvres d’art, mais aussi participer à une sorte de grand-messe culturelle où le sacré côtoie le profane, et où l’ancien embrasse le moderne avec une aisance déconcertante.

D’emblée, je dois avouer avoir été ébloui. Pas uniquement par les reflets brillants à chaque coin des stands, mais par la richesse incroyable de l’offre artistique. Des milliers d’années d’histoire de l’art, compressées en quelques hectares. De la peinture flamande à l’art contemporain le plus pointu, en passant par des antiquités qui auraient pu orner les palais des plus grands empereurs, le TEFAF est un voyage dans le temps et l’espace.

Cependant, le TEFAF, c’est aussi un peu comme une overdose de crème chantilly sur un gâteau déjà bien sucré. À force de déambuler parmi les stands, une certaine saturation s’installe. On se surprend à passer devant une sculpture romaine millénaire avec la même nonchalance que si c’était une vulgaire copie dans une boutique de souvenirs. Le trop-plein d’excellence peut parfois mener à une certaine indifférence, ce qui est un comble, non ?

Et pourtant, ce TEFAF, quelle oasis de bizarreries, de couleurs improbables, et de formes inspirantes ! 

Le visiter, c’est comme partir en safari dans une jungle de l’abstraction, armé seulement de mon imagination — et parfois d’un ou d’une guide qui parle en énigmes. C’est là, entre une sculpture qui ressemble étrangement à un tas de linge sale et une installation lumineuse qui clignote au rythme de nos migraines, que l’inspiration frappe. Et paf ! Soudain, ce tableau, qui n’est qu’un carré noir sur fond noir, émeut aux larmes. En somme, le meilleur moyen de se rappeler que l’inspiration, ça ne s’explique pas, ça se vit – souvent avec un petit sourire au coin des lèvres, en se demandant « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? ».

Au final, ce TEFAF 2024 est un immense cabinet de curiosités et une expérience hors du commun, un véritable feu d’artifice culturel où chaque œuvre a sa place et son histoire. Malgré quelques moments de lassitude face à tant de grandeur, je repars boosté avec une soif d’apprendre, de créer, et de m’investir encore plus insatiable. 

Et avec une liste longue comme le bras de pièces que je voudrais voir trôner dans nos projets, ou dans mon salon. Doux rêves.
On dit que les voyages forment la jeunesse. C’est inexact. Ça sauve l’humain, quel que soit son âge.

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